Au quotidien : Presse

	4 Novembre 2010 Tahar Cheriaa, fondateur des JCC, n'est plus
	1 Novembre 2010 Journées cinématographiques de carthage : En marge des JCC
	1 Novembre 2010 Le film égyptien Pale red remporte le Prix de la présidence de l'OFA
	1 Novembre 2010 Journées Cinématographiques de Carthage : Tanit d'Or décerné au film égyptien "Microphone"
	1 Novembre 2010 Clôture de la 23e édition des JCC 2010
	1 Novembre 2010 JCC 2010-Palmarès/ Le long-métrage égyptien « Microphone » remporte le Tanit d'Or...
	1 Novembre 2010 Des prix en attendant le palmarès
	1 Novembre 2010 Journées cinématographiques de Carthage : le film égyptien "Microphone" remporte le Tanit d'Or
	1 Novembre 2010
	1 Novembre 2010 JCC 2010-Palmarès/ Le long-métrage égyptien « Microphone » remporte le Tanit d'Or ...
	1 Novembre 2010 JCC 2010 : Le Palmarès
	1 Novembre 2010 Jcc 2010. La Tunisie reçoit de Tanit d’Or du court-métrage
	31 Octobre 2010 Tunisie: "Microphone"de l'Egyptien Ahmad Abdalla Tanit d'Or des JCC
	31 Octobre 2010 Le 7e art entre projets et réflexion
	31 Octobre 2010
	30 Octobre 2010 "Un voyage à Alger" coché « excellent » dans les bulletins de vote du public
	29 Octobre 2010 JCC 2010 : Hommage posthume à l'artiste Hédi Jouini
	29 Octobre 2010 Raoul Peck / Mathieu Gallet "Il faut rendre sa mémoire au cinéma du Sud"
	29 Octobre 2010 Le cinéma mexicain et les cinémas des pays de l'ex-Yougoslavie, à l'honneur
	29 Octobre 2010 Raoul Peck / Mathieu Gallet "Il faut rendre sa mémoire au cinéma du Sud"
	29 Octobre 2010 JCC 2010: Hommage à Tahar Chériaa, le symbole et la légende
	28 Octobre 2010 Nicole Garcia "Mon film raconte la mémoire de l'enfance oubliée en Méditerranée"
	27 Octobre 2010 JCC 2010: Omaggio a Tahar Cheriaa
	27 Octobre 2010 Audiovisuel: Eloge de la Tunisie par Arcady et Amar
	Octobre 2010 Tunisie JCC : Tunisie Telecom instaure le Prix des œuvres cinématographiques inachevées
	Octobre 2010 Le film tunisien ''Abou El Kacem Chebbi''
	26 Octobre 2010 Projection du film «La mosquée», du marocain Daoud Aouled Syad
	Octobre 2010 JCC 2010: institution d'un institution d'un Prix du public
	26 Octobre 2010 M. Pierre Ménat a procédé à la remise du prix TV5 Monde...
	26 Octobre 2010 Frédéric Mitterrand "Il faut créer de nouveaux ponts entre la Méditerranée et la France"
	26 Octobre 2010 L'INA remet à la télévision tunisienne un fonds d'archives historiques
	26 Octobre 2010 TV5 Monde «délocalise» en Tunisie
	26 Octobre 2010 Cinéma A la lumière de Carthage
	25 Octobre 2010 Marie Christine Saragosse, directrice générale de TV5 Monde : La Tunisie au coeur de ...
	23 Octobre 2010 Tunisie. Avec les Jcc, Tunis retrouve ses ambiances festives
	21 Octobre 2010 3 films algériens et un hommage à Bouchareb
	Mille & 1 tunisie : Les JCC 2010 Tous les détails d'une session exceptionnelle
	22/06/2010 Au menu des JCC

Festival du film de Sarajevo 23 au 31 Juillet 2010

Sarajevo : Images et Histoire

Sarajevo une ville meurtrie, blessée par la géographie et l’Histoire semble résolument tourner le dos à la culture de la mort qui y a sévi durant les quatre années du plus long siège de l’histoire contemporaine de l’humanité.

Entre 1992 et 1996, le monde « civilisé » assiste, d’abord indifférent, puis compatissant avant de se décider de passer à l’action, à la prise en otage de centaines de milliers de civils, femmes, personnes âgées et enfants coupables de ne pas être de la bonne religion, celle de l’occupant.

La guerre dans cette région ces sont ces images inoubliables des charniers de Srebrenica, de ces cohortes de convois de réfugiés fuyant la barbarie pour la Croatie voisine ou la Slovénie,de ces corps déchiquetés des victimes après le bombardement du marché de Sarajevo. Devant les atermoiements des politiques, des artistes se sont mobilisés et resteront à jamais gravées dans l’esprits, ces quelques plans tournés furtivement par une caméra amateur dans la tristement célèbre rue des Snipers lors de la visite effectuée par Joan Baez à Sarajevo, le lendemain du massacre du marché de la ville. On y voit, un célèbre violoncelliste de l’orchestre de la ville en costume d’apparat, installé en plein milieu de la rue de la « mort » jouer de son instrument sous le regard e Joan Baez. La musique du violoncelle étouffe petit à petit le bruit des balles. Joan Baez se rapproche du musicien, le serre dans ses bras, prend sa place sur le même siège et se met à chanter bravant la mort.

En 1993, le « Sarajevo film festival » en était à sa troisième édition, il s’est tenu sous les bombes dans des abris de fortune pour conjurer la mort. Le grand documentariste, Néerlandais, Johan Van der Keuken, juste parmi les justes a immortalisé cette lutte pour la survie dans un documentaire poignant, intitulé non sans ironie « Sarajevo film festival ». A travers, trois portraits, celui d’un des fondateurs de ce festival, d’une festivalière pour qui le cinéma est une thérapie, et finalement le portrait d’une jeune fille qui s’accroche à la vie s’acquittant de ses tâches quotidiennes tout en esquivant les tirs des snipers.

L’image n’est pas histoire (une représentation possible tout au plus) et l’histoire n’est pas mémoire. Difficile de lire dans ces regards croisés ci et là dans la ville moderne de Sarajevo, les blessures du passé, l’ampleur du pardon et la disponibilité à l’oubli. Vivre et oublier, ou vivre pour oublier c’est le principal message que nous délivre la ville.